Quand il se trouve très bas sur l'horizon, le disque lunaire subit, comme celui du Soleil, un écrasement dans la direction verticale et des perturbations de la régularité de son limbe. Dans les images 1.1 et 1.2, au fur et à mesure de l'élévation de la Lune, son aplatissement disparaît. La forme ovale apparaît bien dans l'image 1.4, à comparer à la situation hors aplatissement de l'image 1.6 ; l'image 1.5 est une situation intermédiaire où la Lune est néanmoins exactement tangente à l'horizon. Toutes les photographies 1.1 à 1.5 correspondent au lever de la Lune.

Les huit images suivantes ont été réalisées en Haute-Garonne en décembre 2021 le soir de la Pleine Lune (2.1 à 2.4), le lendemain (2.5 et 2.6) et le surlendemain (2.7 et 2.8). Dans l'image 2.5, la perturbation de la partie inférieure du disque lunaire est due à une variation importante de la température de l'atmosphère au niveau des pointillés blancs.

L'aplatissement du disque lunaire à son émergence au-dessus de l'horizon peut être très différent d'un jour à l'autre. Peu intense dans l'image 2.1, il est beaucoup plus fort deux jours plus tard dans l'image 2.7, un soir où l'effet de la réfraction était particulièrement important comme le montre aussi l'image 2.8 : l'étirement de la partie inférieure rend méconnaissables les détails de la surface lunaire.

Dans la série suivante, c'est une spectaculaire distorsion du disque de la Lune qui est apparue lors de son coucher.