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Lors de son coucher, un astre va subir un rougissement de son éclat, dû à la diffusion de sa lumière par les molécules de l'atmosphère, et une élévation de sa position à cause de la réfraction par l'atmosphère.
Il existe un procédé simple pour illustrer ces deux effets : une photographie en pose longue de sa descente progressive sur l'horizon.
Les photographies 1.1 et 1.2 correspondent au coucher de Vénus lors de deux soirées consécutives à Biarritz en février 2023 avec, respectivement, des poses de 50 minutes (image 1.1) et 37 minutes (images 1.2 et 1.3 où la trajectoire est tronquée). L'éclairage urbain affecte hélas l'obscurité du ciel mais l'essentiel est quand même visible : d'une part, au fur et à mesure de sa descente, Vénus apparaît de plus en plus orange, et d'autre part, sa fin de trajectoire est légèrement relevée par rapport à la ligne droite du début. De plus, en examinant la partie finale (1.3), les zigzags révèlent les variations croissantes de la réfraction avec les turbulences associées.
Dans la partie gauche de l'image 1.2, deux autres lignes lumineuses se sont invitées pendant la pose photographique : un avion et un bateau.
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